Histoire de la commune

Lannéanou vient de l’ancien breton « lann » (ermitage) et de « leanou » (nonnes).

𝐿𝑎𝑛𝑛𝑒́𝑎𝑛𝑜𝑢 (𝐿𝑎𝑛 𝐿𝑒́𝑎𝑛𝑜𝑢) 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑒́𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑙𝑜𝑢𝑖𝑔𝑛𝑒𝑎𝑢.

A la fin du XIIème siècle,  les seigneurs du Ponthou concèdent aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les landes du Ponthou. Le village du Mouster, au bord du Hent Leoneg, évoque sans doute leur présence.

Lieu de passage dès l'époque gauloise, Lannéanou est située au carrefour des anciennes voies romaines de Morlaix à Quintin et de Quimper à Lanmeur par Carhaix.

Selon la tradition, celle-ci a été empruntée par Saint Mélar pour fuir ses assassins et se réfugier à Lanmeur. Les seigneurs du Ponthou concèdent probablement dans la dernière décade du XIIè siècle, les landes du Ponthou aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Au XIVè siècle, les hospitaliers construisent une chapelle dans le bourg et la placent sous le vocable de Saint Jean Baptiste.

La trève de Plouigneau, Lannéanou dépend de l'évéché de Tréguier. Une légende rapporte que le spectre de François de la Tour, évèque de Tréguier mort en 1573 en état de pêché, hantait les landes avant d'être précipité dans une fondrière.

La forteresse de Kerlosser bâtie sur une colline surplombant la vallée du Douron, protège le site au XVIè siècle.

En 1789, le bourg est représenté aux Etats généraux par le laboureur Guillaume Le Lay de Grantugen.

En 1901, la principale activité économique reste l'agriculture qui concerne 85% de la population active.

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